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La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Delphine Emmanuel Adouki a procédé ce jeudi 22 juin 2023, au lancement des journées d'information sur la mobilitéen Europe

Durant deux (2) jours, étudiants, chercheurs et enseignants chercheurs des universités publiques et privées vont être informés sur la mobilité des étudiants et chercheurs dans l'Union éuropéenne.

Ce programme dit Erasmus+, vieux de 36 ans, explique l'ambassadeur de l'Union européenne au Congo, S.E.M. Giacomo Durazzo, a permis aux milliers d'étudiants européens à enrichir leurs études .nationales par des apprentissages dans des universités d'autres pays de l'Europe, en acquérant de l'expertise et des connaissances supplémentaires.

Ce programme Erasmus+ couvre les 27 etats membres de l'Union ainsi que 6 autres pays associés.Il est également accessible au reste du monde grâce à ses activités internationales. C'est en 2014 qu'il est devenu Erasmus +, quand le champ d'activités qu'il couvrait s'est élargi de l'enseignement aux domaines de la formation professionnelle, de l'éducation des adultes, des écoles, de la jeunesse et du sport.

Son adaptation et son évolution aux défis d'un monde éducatif en pleine expansion et d'une jeunesse plus curieuse et plus mobile est une des forces de ce programme.

Hors des frontières de l'Union, le programme Erasmus+ et plus largement la coopération UE-Afrique en matière d'éducation s'inscrivent dans le cadre de l'Alliance Europe-Afrique destinée à soutenir la mobilité de plus de 100.000 étudiants africains d'ici 2028. Pour le Congo, un des secteurs prioritaires dans lequel l'enseignement supérieur pourrait s'investir davantage a trait à la préservation de l'environnement et à l'amélioration de la gouvernance forestière. Mais de quelle manière s'interroge le diplomate.

En adaptant et en modernisant les curricula de formation afin qu'ils répondent davantage aux besoins du pays en termes d'emploi et qu'au sortir de son parcours académique, un étudiant soit non seulement assuré de trouver facilement un travail maisa également que ses compétences et son profil soient en meilleure adéquation avec la demande du marché. La mobilité et la création de partenariats entre universités européennes et congolaises sont l'une des réponses à cette nécessité de montée en qualification.

Ainsi, le programme Erasmus+ et ses nombreuses actions dédiées constitue à ce titre, un atout à valoriser et une opportunité à saisir.

S.E.M Giacomo Durazzo a terminé son speech en donnant trois messages, à savoir : l'international doit être au cœur de la stratégie de développement des universités. La mobilité des étudiants à l'étranger devrait être davantage encouragée voire même rendue obligatoire...; c'est que grâce programme Erasmus Plus, les universités peuvent bénéficier de leviers financiers majeurs pour décupler la mobilité des étudiants et construire des partenariats les universités européennes... ; au-delà des possibilités qu'offrent le programme Erasmus Plus, les dispositifs de mobilité internationale sont des éléments clés qui préparent à une meilleure intégration dans les réseaux académiques et scientifiques du monde.

Pour cette première journée, les participants à cette session d'information sur la mobilité des étudiants, ont eu également l'éclairage de Mme Claire Hermann, à partir de Belgique, l'intervention du Président de l'Université Marien Ngouabi ; de l'ambassadeur de l'Italie au Congo, du 1er conseiller de l'ambassade de France au Congo, de Justine Martin.

Cette session se poursuit jusque demain vendredi 23 juin.

 

André Barry 

Directeur du journal le Pari Africain

 

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