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La 44e session ordinaire du Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) s'est tenue à Brazzaville, ce vendredi 31 octobre.

Placée sous le thème ".  Vers la mise en oeuvre du budget programme pour promouvoir une bonne bonne gouvernance de la communauté", cette réunion a permis aux ministres de discuter des questions économiques et financières cruciales pour la région. Le budget de la communauté arrêté à plus de 85 milliards est un élément clé qui reflète les ambitions et les défis auxquels la CEMAC est confrontée. Voici quelques conclusions et recommandations qui pourraient être tirées de cette session :

Le budget de la CEMAC pour l'année en cours, arrêté à plus de 85 milliards, témoigne de la volonté de la communauté de renforcer son action dans plusieurs domaines clés tels que l'intégration économique régionale, le développement infrastructurel, la sécurité et la promotion de l'investissement.

DÉFIS ÉCONOMiQUES

Les discussions ont  porté sur les défis économiques auxquels les 6 pays membres sont confrontés, notamment les impacts de la crise sanitaire du COVID-19, les fluctuations des prix des matières premières sur les marchés internationaux, et les défis liés au changement climatique.

 

INTÉGRATION RÉGIONALE 

 La session a mis en lumière l'importance de l'intégration régionale, qui est au cœur de la stratégie de la CEMAC pour une croissance économique durable et inclusive. Les ministres ont  souligné la nécessité de renforcer la coopération entre les États membres pour lever les barrières commerciales, améliorer la libre circulation des biens et des personnes, et harmoniser les politiques économiques.

RÉFORME INSTITUTIONNELLE

   - La nécessité de réformes institutionnelles pour améliorer la gouvernance et l'efficacité des institutions de la CEMAC a été abordée. Cela pourrait inclure des mesures pour renforcer la transparence, la responsabilité et la gestion des ressources.

Au terme des travaux le Conseil des ministres a a pris un certain nombre de recommandations, notamment:

l'exécution Efficace du Budget

   - Assurer une exécution efficace du budget en mettant l'accent sur les secteurs prioritaires tels que les infrastructures, l'énergie, la santé et l'éducation pour maximiser l'impact sur la croissance économique et l'amélioration des conditions de vie des populations.

 

La Diversification Économique

   - Encourager les États membres à diversifier leurs économies pour réduire leur vulnérabilité aux chocs exogènes. Cela pourrait impliquer des stratégies pour promouvoir l'entrepreneuriat, le développement du secteur privé et l'investissement dans les secteurs non extractifs.

 

Renforcement de la Coopération Régionale

   - Renforcer la coopération régionale dans des domaines tels que la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale, la gestion des frontières, et la mise en place d'infrastructures régionales pour améliorer la connectivité et faciliter les échanges commerciaux.

 

Suivi et Évaluation

   - Instituer un mécanisme de suivi et d'évaluation robuste pour suivre la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres et des projets communautaires. Cela aiderait à identifier les goulots d'étranglement et à prendre des mesures correctives en temps opportun.

Renforcement des Capacités Institutionnelles

   - Accorder une attention particulière au renforcement des capacités institutionnelles de la CEMAC pour lui permettre de jouer pleinement son rôle d'interface entre les gouvernements nationaux et les acteurs internationaux.

 

Enfin, la réussite de la 44e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEMAC sur  le terrain dépend de la capacité des États membres à mettre en œuvre les conclusions et recommandations formulées. Une coopération étroite et une volonté politique affirmée sont essentielles pour surmonter les défis et saisir les opportunités pour un développement économique durable et inclusif dans la région.

Le président de la commission, Balthazar Engonga, tout comme le président du Conseil des ministres, le Congolais Ludovic Ngatse ont la lourde responsabilité d'impulser un nouveau souffle à cette organisation régionale

A.B

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