/image%2F2064682%2F20251029%2Fob_70f6e5_img-20250414-104601-633.jpg)
Enfin la 𝐐𝐮𝐢𝐧𝐳𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚 𝐞𝐮 𝐥𝐢𝐞𝐮 ce 28 octobre 2025 à Brazzaville . Elle a mis le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication et des Médias, Thierry Lezin Moungala, ainsi que sa collègue de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, face aux professionnels de l'information et de la communication.
Les grandes questions de l’actualité nationale ont été abordées.
Le ministre de la Communication est revenu longuement sur l’opération de lutte contre le banditisme « zéro Kuluna », déclenchée depuis plusieurs semaines à Brazzaville pour lutter contre le grand banditisme. Selon Thierry Moungalla, cette opération répond à une situation d’urgence sécuritaire où des zones entières échappaient au contrôle de l’État. Il a justifié la participation de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP)- dirigée par le général Serge Oboa- en précisant qu’il s’agit d’un corps régulier de la Force publique, conformément au décret n°2025-390 du 18 septembre 2025.
/image%2F2064682%2F20251029%2Fob_8fb139_img-20241125-133511-538.jpg)
UNE OPÉRATION SALVATRICE
Il fallait éviter que les gangs ne deviennent plus puissants que l’État, comme en Haïti, a déclaré le ministre, saluant une opération salvatrice décidée par le chef de l’État. Il a ajouté que cette intervention conjointe de la DGSP, de la police et de la gendarmerie a permis de rétablir l’ordre public et de rendre la sérénité aux populations.
Sur les destructions de motos et de maisons, Thierry Moungalla a expliqué qu’elles visaient les « 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑖𝑙𝑙𝑒́𝑔𝑎𝑢𝑥 » de biens volés ou liés aux réseaux de banditisme, rappelant que « 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑎𝑠𝑠𝑎𝑖𝑛𝑖𝑟 𝑙’𝑒𝑛𝑣𝑖𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ». 𝐿𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑏𝑖𝑙𝑎𝑛 𝑜𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒́ 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑞𝑢𝑖 « 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑠𝑢𝑖𝑣𝑟𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 ».
En outre, interrogé sur les nouveaux impôts introduits dans le projet de loi de finances 2026, Thierry Moungalla clarifie : « 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑠’𝑎𝑔𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑔𝑜𝑙𝑎𝑖𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑎𝑢𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑢𝑙𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝐸𝑀𝐴𝐶 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑒́𝑒 𝑙𝑒 9 𝑗𝑎𝑛𝑣𝑖𝑒𝑟 2025…𝐶𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑟𝑒́𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑟𝑏𝑖𝑡𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝐹𝑖𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠. 𝑇𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝐸́𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑖𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑔𝑟𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 31 𝑑𝑒́𝑐𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒 2025 ».
La réforme, retient-on, prévoit notamment le remplacement de l’IRPP (Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques) par un impôt global sur les traitements et salaires, dans le but de rationaliser et rendre plus juste le système fiscal. Le ministre a insisté sur le fait que cette évolution n’alourdit pas la pression fiscale, mais réorganise les prélèvements pour plus d’équité et de transparence.
𝐆𝐄𝐒𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐔𝐑𝐀𝐁𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐀𝐆𝐄𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Quant à la ministre Arlette Soudan-Nonault, elle a évoqué la création d’un ministère dédié à l’assainissement et au cadre de vie, saluant cette décision comme une avancée majeure pour la gestion durable des déchets et la santé publique.
Elle a rappelé la promulgation de la première loi sur la gestion durable en République du Congo, ainsi que les efforts pour mobiliser les financements internationaux dans le cadre du Bassin du Congo et de la préparation de la COP30 au Brésil. « 𝐿’𝑎𝑠𝑠𝑎𝑖𝑛𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐸́𝑡𝑎𝑡, 𝑐’𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 », a-t-elle déclaré.
/image%2F2064682%2F20180425%2Fob_81af32_ob-87dc04-is.jpg)