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Samedi 13 mai 2023, c'est une autre ambiance à Sibiti, chef-lieu du département de la Lekoumou. Il s'agit du lancement national du Festival panafricain de musique, Fespam, qui est relancé cette année. Il se tiendra au Stade Massamba Débat, à Brazzaville du 15 au 22 juillet 2023. Coup de chapeau Hugues Ondaye qui a reçu à remettre en scène ce festival.
Il était 20 heures passées lorsque le premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui avait à ses côtés les ministres Lydie Pongault et Thierry Lezin Moungalla, ainsi que le Commissaire général, a lancé la reprise du Fespam.
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Il a souhaité que la fête soit belle et intéressante. C'était le cas!!
La population de Sibiti était en ébullition, jusqu'au matin, en son et en couleur. Dans une ville bien assainie grâce à la dextérité du maire de la ville, M. Moussambala, les Brazzavillois qui ont fait le déplacement du chef-lieu du département de la Lekoumou ont positivement apprécié et en même temps, restés abasourdis. Sauf que les visiteurs ont quitté la ville en la laissant sale, même s'ils ont eu économiquement à injecter de l'argent auprès des commerçants qui, bon an mal an, ont augmenté les prix pour la circonstance.
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Quant à la prestation des musicienss, le Commissariat général du Fespam a encore beaucoup à faire d'ici le 15 juillet 2023. S'il est vrai qu'il n'y a presque rien à reprocher au décor de Yhombo Germain, dit Beetowen, une bonne sonorisation et un bon éclairage, les prestations de musiciens, si elles devraient être évaluées, n'atteindront pas le quatre(4) sur dix(10).
Pour une belle fête en juillet, il nous faut un tri minutieux des artistes et non pas prendre tout le monde qui se dit musicien. Il n'est donc pas question de prendre tous les faiseurs de vacarmes et autres bêtisiers, simplement parce qu'il ne faudrait pas frustrer certains. La population a hâte de faire la fête avec la bonne musique, et la musique se définit comme une combinaison de sons, agréables à l'oreille, non pas comme un ensemble de colibets et insultes. Il faudrait donc arriver à formater les cerveaux des jeunes musiciens congolais, sinon, la musique congolaise ne restera qu'une musique de bas étages.
André Barry