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Devant la presse, les militants et les frères en Christ, Le président du Mouvement pour la Réussite, M.R, Magloire Montan, était tout heureux de recevoir le secrétaire permanent du Dialogue national, M. Martin Mberi.
Dans sa prise de parole, le président Montan a insisté sur la réconciliation nationale, à travers le dialogue de bonne intelligence.
De son côté, l'ex garde des sceaux, dans sa prise de parole a emporté l'assistance aux années des indépendances, avec Fulbert Youlou et Jacques Opangault, qui furent presque les seuls cadre, puisque sortis du séminaire. C'est en 1960 que quelques cadres retournèrent au pays pour être responsabilisés sur la gestion de res-publica. C'est le cas notamment de Pascal Lissouba. En 1963, arrivèrent, les Mberi Martin et les autres.
Le Secrétaire permanent du Conseil national du Dialogue avant d'aborder le vif du sujet, a tenu à faire savoir à tous que le Congo est un petit pays et un petit peuple, fragile. A tout moment il peut disparaître si on n'y prend garde. Il appartient à cette génération de poser les bases de la première pierre. C'est ainsi, parlant du dialogue de bonne intelligence ou de vérité, il a eu à clarifier les choses, en disant que ce n'est pas un problème politique, il est plutôt moral et éthique.Voila, pourquoi dit-il, il faut être assis sur les grandes valeurs. L'on doit donc rêver l'éternité pour le Congo.
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Il a exhorté le peuple congolais à demeurer unis et vivre en paix avec le voisinage car, il n'y a rien d'acquis. D'où l'importance du dialogue dit d'intelligence, de vérité ou d'équilibre que prône Magloire Montan, Kimfouissia et soutenu par Martin Mberi. Le format de ce dialogue n'est pas celui de tous les jours.
Ci-dessous, l'extrait du message de Magloire Montan à l'endroit de Martin Mberi:
"M. le ministre, vous venez d'allumer le feu souhaité et attendu. Votre présence manifeste implicitement la main tendue du président de la république à notre égard. Nous sommes heureux de vous accueillir et d'être en bonne entente avec vous. Il revient à nous qui savons comme le président de la république, que le Congo se bat contre l'obscurité intellectuelle, de promouvoir la réconciliation nationale seule clé de la victoire pour la paix durable et véritable. Je puis vous assurer de notre soutien. La sagesse de la rapidité et celle de la précipitation étant distinctes sont de mises et n'empêchent pas de reconnaître que le néocolonialisme fait plus de dégâts que prévu. Le président de la république reconnaissant les failles a tenté en vain de mettre l'éducation civique et les réparations des séquelles de cette guerre contre l'obscurité intellectuelle sous l'égide de l'église. L'absence de l'amour du prochain entre congolais, éloigne le Congo des leviers de prise de décision sur son avenir et rend primordiale votre mission d'organiser la remise à la bonne entente des Congolais. Votre présence tourne implicitement le regard favorable du président de la république, à la poussée de nos travaux portant la triréconciliation nationale ou la réconciliation des congolais en trous et phases..."
A.B
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