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Les enseignants de l'enseignement supérieur au Congo, tant du public que du privé, ont été sensibilisés ce mercredi 29 mars 2023 et le vendredi 31 sur la création d'une agence nationale d'assurance qualité de l'enseignement supérieur.
L'idée de cette agence nationale d'assurance qualité remonte de 2011, en 2013 un texte de politique générale avait été élaboré, en 2017 le projet a pris corps et c'est en 2022 que la loi a été promulguée.
L'Agence nationale d'assurance qualité de l'enseignement supérieur (ANAQ-ES)a entre autres pour mission de veuiller au système éducatif de l'enseignement supérieur au Congo, tant dans le secteur public que privé ; définir les critères d'accréditation des programmes, de la gouvernance, de la recherche et de la formation ; recevoir et traiter les accréditations.
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Cette agence sera administrée par un comité de direction et gérée par une direction générale a-t-on informé.
Elle aura une place importante quand on sait que la qualité est un processus et les enjeux sont internes et externes.
Au niveau interne, l'on doit procéder à l'auto-évaluation et au niveau externe réaliser le fonctionnement après autorisation de l'ouverture, par exemple; tout comme la mise en confiance des partenaires.
Espérons que tout ira dans le sens du
bon fonctionnement de l'enseignement
supérieur au Congo.
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mme Édith Delphine Adouki a dans son speech de circonstance exhorté les enseignants à mettre sur le marché un produit de qualité car, selon elle, l'enseignement c'est avant tout un produit qui doit répondre aux exigences du marché.
Au delà de la sensibilisation, a t elle dit, les enseignants doivent s'approprier l'assurance qualité qui est un outil de performance. Elle n'est pas coercitive, comme peuvent le penser certains, a rassuré la ministre.
A.B
plus d'infos dans le journal le Pari Africain